Objectif Lune
Et ce qui devait arriver arriva
La Bibliothèque est donc en train d'être mise en réseau avec trois autres bibliothèques.
L'inauguration est fixée pour le samedi 16 novembre.
Soit LE jour où je suis censée être à Jérusalem.
Si je ne suis pas embauchée, ce n'est pas très grave, je partirais en voyage quand même, ils survivront sans une de bénévole de plus ou de moins.
Mais sinon je suis un peu obligée d'être là car le pot d'inauguration se fait dans les locaux qui seront peut-être "les miens" d'ici là.
Nan mais zut.L'inauguration est fixée pour le samedi 16 novembre.
Soit LE jour où je suis censée être à Jérusalem.
Si je ne suis pas embauchée, ce n'est pas très grave, je partirais en voyage quand même, ils survivront sans une de bénévole de plus ou de moins.
Mais sinon je suis un peu obligée d'être là car le pot d'inauguration se fait dans les locaux qui seront peut-être "les miens" d'ici là.
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La vocation - #l'Espoir 17
En préparant l'Héritier à rentrer à l'école, je me suis sérieusement demandée si instit de maternelle, ce n'était pas ça ma vocation (on ne rit pas dans le fond).
Sur le papier, préparer des activités pour les gosses + ne pas être seule dans la classe (puisqu'il y a l'ATSEM) et donc travailler en équipe + moins de travail l'aprem car les gosses font les siestes + pas de copies doubles à corriger pendant des heures = un bon compromis il me semble (+ les enfants qui te font des bisous au lieu de te lancer des boulettes de papier).
J'imaginais déjà la tête de mes anciensélèves copains (ahah lapsus) de promos à qui j'ai répété pendant des années que je n'aimais pas les enfants.
Je n'en ai pas spécialement parlé ici car j'attendais de voir comment cela allait se passer cette année dans la classe de l'Héritier, pour avoir une approche un peu plus concrète du métier.
Jeudi soir c'était la réunion avec la maîtresse.
Après une heure et demie où elle nous a expliqué son travail, je me suis dit que non, je ne crois pas que ça soit pour moi. Rien ne m'a enthousiasmé dans ce qu'elle m'a dit (je veux dire d'un point de vue professionnel) - en tant que maman d'élève je suis carrément emballée. Je ne me voyais pas du tout à sa place et quand elle a sorti les programmes je me suis dit que je n'avais absolument aucune idée de comment les mettre en pratique.
Hier j'ai bossé 2 heures à la bibliothèque. J'ai rangé toute une étagère, mis de côté les livres qui n'étaient pas étiquetés comme il fallait. Ensuite j'ai noté des commandes à faire (et des recherches pour retrouver les titres exacts car les gens ne sont pas très précis), commencé à réfléchir à comment faire le récolement pratiquement. Les petites dames étaient toutes affolées "oh lala il faut refaire toutes les fiches" tandis que moi j'étais toute excitée par la même perspective. Les petites dames aiment elles le contact avec le public, discuter de livres et en conseiller. Bref on forme une assez bonne équipe vu que ce que j'aime c'est surtout l'administration, la paperasse, faire des fiches et gérer des données informatiques.
Bref y'a pas photo, jamais de la vie ma vocation n'est d'enseigner. Je le sens si fort au fond des tripes. C'est un sentiment absolument merveilleux que de savoir que je vais passer les prochains mois à faire ce que j'aime (et ce pour quoi je crois être douée) : gérer un fonds.
Puis je suis allée discuter avec mon beau-père de mes possibilités d'embauche. Il m'a encouragé à lancer les choses, quitte à commencer à bosser et à me désister si Bourgeaux veut de moi. "La période d'essai c'est fait pour ça". OK message reçu.
En me couchant je me suis répétée ces deux phrases.
Si je décroche ce job à la bibliothèque c'est parce que j'ai raté le concours de mars (sinon je ne serais pas embauchable puisqu'ils ne veulent qu'un contractuel).
J'imaginais déjà la tête de mes anciens
Je n'en ai pas spécialement parlé ici car j'attendais de voir comment cela allait se passer cette année dans la classe de l'Héritier, pour avoir une approche un peu plus concrète du métier.
Jeudi soir c'était la réunion avec la maîtresse.
Après une heure et demie où elle nous a expliqué son travail, je me suis dit que non, je ne crois pas que ça soit pour moi. Rien ne m'a enthousiasmé dans ce qu'elle m'a dit (je veux dire d'un point de vue professionnel) - en tant que maman d'élève je suis carrément emballée. Je ne me voyais pas du tout à sa place et quand elle a sorti les programmes je me suis dit que je n'avais absolument aucune idée de comment les mettre en pratique.
Hier j'ai bossé 2 heures à la bibliothèque. J'ai rangé toute une étagère, mis de côté les livres qui n'étaient pas étiquetés comme il fallait. Ensuite j'ai noté des commandes à faire (et des recherches pour retrouver les titres exacts car les gens ne sont pas très précis), commencé à réfléchir à comment faire le récolement pratiquement. Les petites dames étaient toutes affolées "oh lala il faut refaire toutes les fiches" tandis que moi j'étais toute excitée par la même perspective. Les petites dames aiment elles le contact avec le public, discuter de livres et en conseiller. Bref on forme une assez bonne équipe vu que ce que j'aime c'est surtout l'administration, la paperasse, faire des fiches et gérer des données informatiques.
Bref y'a pas photo, jamais de la vie ma vocation n'est d'enseigner. Je le sens si fort au fond des tripes. C'est un sentiment absolument merveilleux que de savoir que je vais passer les prochains mois à faire ce que j'aime (et ce pour quoi je crois être douée) : gérer un fonds.
Puis je suis allée discuter avec mon beau-père de mes possibilités d'embauche. Il m'a encouragé à lancer les choses, quitte à commencer à bosser et à me désister si Bourgeaux veut de moi. "La période d'essai c'est fait pour ça". OK message reçu.
En me couchant je me suis répétée ces deux phrases.
Si je décroche ce job à la bibliothèque c'est parce que j'ai raté le concours de mars (sinon je ne serais pas embauchable puisqu'ils ne veulent qu'un contractuel).
Si je décroche ce job à la bibliothèque c'est parce que j'ai démissionné il y a an et que j'ai passé un an au chômage (ce qui me permet d'être aujourd'hui éligible à un contrat aidé).
Ca me semble un peu trop de coïncidences..
L'oeil du Tigre iz back
L'année dernière dans mon groupe d'aumônerie, il y avait un de mes anciens élèves.
Un qui s'était pris une heure de colle pour avoir levé le doigt puis quand je l'ai interrogé m'avait tiré la langue en faisant "proutt". Il n'était pas très attentif en classe, il aimait bien discuter avec ses voisins et faire du jonglage avec sa règle et il avait tout le temps son agenda dans les mains quand je lui demandais de se remettre au travail sans que je réussisse à savoir ce que cet agenda avait de magique pour être aussi intéressant.
Comme je vous l'avais raconté, quand je suis entrée dans la pièce à la première réunion, il s'est caché derrière sa main. J'ai vite compris qu'il n'avait pas vraiment envie que les autres sachent que j'avais été sa prof, alors j'ai juste dit que j'avais fait un remplacement dans le collège, le nom de la prof que j'ai remplacée, j'ai vu qu'il était tout blanc et j'en suis restée là. Les premières séances je me suis même attachée à ce qu'il ne soit pas en petit groupe avec moi car je le sentais un peu tendu.
Au bout d'un mois, j'ai rencontré son père. Qui est devenu animateur lui aussi. Un type vraiment super. On a très vite sympathisé et donc je me suis quand même sentie obligée de lui dire que j'avais été la prof de son fils.
Il m'a alors raconté en rigolant que lorsque ledit fils était rentré de la première réunion et qu'il lui avait demandé comment ça s'était passé, le fils avait donné deux réponses "les filles sont super connes" et "c'est horrible ma prof de français est animatrice".
Depuis avec le père de mon ancien élève, on s'envoie un email par semaine ou alors on s'appelle, on a monté le pélé Lourdes ensemble, enfin c'est mon pote quoi.
Mon année s'est très bien passée, j'ai trouvé le contact facilement avec les jeunes au bout de plusieurs séances, pendant le pélé en Bretagne, ils venaient souvent s'asseoir avec moi pour discuter de leur vie, de leurs projets scolaires et de leur foi. Sauf avec mon ancien élève qui se tient toujours à distance.
Puis est venu le pélé VTT. Où mon ancien élève s'est inscrit. C'est d'ailleurs à cause de lui qu'on s'est inscrit avec Johm.
Donc pendant le pélé VTT moi j'étais finalement chargée de faire des photos. Les gosses étaient tout excités de me voir, faisaient les guignols, sauf sauf mon ancien élève qui tirait toujours une tronche de dix kilomètres.
Dans son groupe, il y avait un autre jeune de l'aumônerie. Qui m'adore. Il venait tout le temps me faire la bise le matin, me faisait coucou dès qu'il m'apercevait ou venait taper la discute.
Le dernier soir il est même venu me demander si j'allais continuer à animer l'aumônerie à la rentrée.
Et donc l'autre à côté avec sa gueule d'enterrement.
J'ai beaucoup beaucoup ricané intérieurement en me disant "tu vois tu m'as prise pour une conne quand j'étais ta prof, mais en fait je ne suis pas ce que vous croyiez toi et tes petits copains immatures, aujourd'hui c'est toi qui es gêné, pas moi".
Le dernier soir, à la fin de la veillée, le Grand Responsable a appellé tous les membres de l'équipe Multimédia. Tous les jeunes nous ont applaudi. C'était un sentiment extraordinaire. Surtout en sachant mon ancien élève au milieu de la foule avec sa tronche d'enterrement.
Comme je vous l'avais raconté, quand je suis entrée dans la pièce à la première réunion, il s'est caché derrière sa main. J'ai vite compris qu'il n'avait pas vraiment envie que les autres sachent que j'avais été sa prof, alors j'ai juste dit que j'avais fait un remplacement dans le collège, le nom de la prof que j'ai remplacée, j'ai vu qu'il était tout blanc et j'en suis restée là. Les premières séances je me suis même attachée à ce qu'il ne soit pas en petit groupe avec moi car je le sentais un peu tendu.
Au bout d'un mois, j'ai rencontré son père. Qui est devenu animateur lui aussi. Un type vraiment super. On a très vite sympathisé et donc je me suis quand même sentie obligée de lui dire que j'avais été la prof de son fils.
Il m'a alors raconté en rigolant que lorsque ledit fils était rentré de la première réunion et qu'il lui avait demandé comment ça s'était passé, le fils avait donné deux réponses "les filles sont super connes" et "c'est horrible ma prof de français est animatrice".
Depuis avec le père de mon ancien élève, on s'envoie un email par semaine ou alors on s'appelle, on a monté le pélé Lourdes ensemble, enfin c'est mon pote quoi.
Mon année s'est très bien passée, j'ai trouvé le contact facilement avec les jeunes au bout de plusieurs séances, pendant le pélé en Bretagne, ils venaient souvent s'asseoir avec moi pour discuter de leur vie, de leurs projets scolaires et de leur foi. Sauf avec mon ancien élève qui se tient toujours à distance.
Puis est venu le pélé VTT. Où mon ancien élève s'est inscrit. C'est d'ailleurs à cause de lui qu'on s'est inscrit avec Johm.
Donc pendant le pélé VTT moi j'étais finalement chargée de faire des photos. Les gosses étaient tout excités de me voir, faisaient les guignols, sauf sauf mon ancien élève qui tirait toujours une tronche de dix kilomètres.
Dans son groupe, il y avait un autre jeune de l'aumônerie. Qui m'adore. Il venait tout le temps me faire la bise le matin, me faisait coucou dès qu'il m'apercevait ou venait taper la discute.
Le dernier soir il est même venu me demander si j'allais continuer à animer l'aumônerie à la rentrée.
Et donc l'autre à côté avec sa gueule d'enterrement.
J'ai beaucoup beaucoup ricané intérieurement en me disant "tu vois tu m'as prise pour une conne quand j'étais ta prof, mais en fait je ne suis pas ce que vous croyiez toi et tes petits copains immatures, aujourd'hui c'est toi qui es gêné, pas moi".
Le dernier soir, à la fin de la veillée, le Grand Responsable a appellé tous les membres de l'équipe Multimédia. Tous les jeunes nous ont applaudi. C'était un sentiment extraordinaire. Surtout en sachant mon ancien élève au milieu de la foule avec sa tronche d'enterrement.
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La résolution n°1 ne s'est jamais aussi bien portée
Mardi j'avais donc mon premier jour de boulot à la bibliothèque.
Ca s'est très bien passé (d'autant plus quand on est un bénévole de 30 ans entouré de mamies de 50 qui ne savent pas utiliser un ordinateur).
Le top du cool c'était de mettre en application toutes ces données apprises par coeur pour le concours de mars (celui que j'ai raté malgré le 16 à l'oral). Et encore il me manque à apprendre beaucoup beaucoup de choses.
Ca s'est très bien passé (d'autant plus quand on est un bénévole de 30 ans entouré de mamies de 50 qui ne savent pas utiliser un ordinateur).
Le top du cool c'était de mettre en application toutes ces données apprises par coeur pour le concours de mars (celui que j'ai raté malgré le 16 à l'oral). Et encore il me manque à apprendre beaucoup beaucoup de choses.
La bibliothèque vient de changer de logiciel car en fait il y a une mutualisation des moyens entre les bibliothèques de l'intercommunalité. Donc il y avait formation sur deux jours pour le nouveau logiciel pour toutes les dames qui étaient lessivées d'avoir passé autant de temps assises sur une chaise à écouter ces termes techniques.
En discutant avec mon binôme, j'ai donc appris que la colère gronde entre les bénévoles car elles veulent un titulaire que la mairie ne veut/peut pas payer. (Mon beau-père est au conseil municipal alors j'ai les deux sons de cloche). Et voilà que donc j'arrive avec mes 30 ans, mon RSA (et un enfant qui porte le nom d'une des plus vieilles familles du village qu'il faut nourrir, habiller et chauffer) et des compétences. Sur un domaine similaire mais pas tout à fait mais des compétences quand même qu'elles n'ont pas. Rendez-vous compte, je SAIS utiliser un ordinateur et ça ne m'effraie pas.
Donc la dame m'a demandé cash au bout de deux heures si j'étais d'accord pour un contrat à mi-temps car elle va appuyer auprès de l'adjoint à la culture, plus mon beau-père qui sera forcément d'accord.
Je viens de vérifier. Je peux accéder à un contrat aidé (donc moins cher qu'un/une contractuelle pour la mairie + accès à une formation pour moi pour me former sur les derniers points inconnus du monde des bibliothèques - les mêmes qui m'ont fait rater le concours, si c'est pas merveilleux) qui est exactement la même chose que ce que veut mettre en place la mairie soit un contrat d'avenir (en fait les contrats d'avenir dépendent du même régime juridique mais sont réservés aux jeunes non-diplômés de moins de 26 ans) sauf qu'ils peuvent m'embaucher avec mes 30 ans presque là.
Du coup je me garde l'info sous le coude car il y a l'offre du musée de Bourgeaux, qui m'intéresse plus car 1. c'est un musée 2. c'est entrée directe dans la fonction publique (avec le contrat aidé je ne suis que contractuelle, il faut encore que je passe le concours). L'offre de Bordeaux périme au mois d'octobre où il faut que le poste soit pourvu.
Donc voilà, à moins qu'ils trouvent un jeune diplômé maximum d'un BEP qui ait envie de gérer une bibliothèque (j'ai un peu un doute), sinon je crois que je suis très près d'entrer dans le monde merveilleux de la cul et de valider cette lutain de résolution n°1 qui traîne depuis 5 ans.
En discutant avec mon binôme, j'ai donc appris que la colère gronde entre les bénévoles car elles veulent un titulaire que la mairie ne veut/peut pas payer. (Mon beau-père est au conseil municipal alors j'ai les deux sons de cloche). Et voilà que donc j'arrive avec mes 30 ans, mon RSA (et un enfant qui porte le nom d'une des plus vieilles familles du village qu'il faut nourrir, habiller et chauffer) et des compétences. Sur un domaine similaire mais pas tout à fait mais des compétences quand même qu'elles n'ont pas. Rendez-vous compte, je SAIS utiliser un ordinateur et ça ne m'effraie pas.
Donc la dame m'a demandé cash au bout de deux heures si j'étais d'accord pour un contrat à mi-temps car elle va appuyer auprès de l'adjoint à la culture, plus mon beau-père qui sera forcément d'accord.
Je viens de vérifier. Je peux accéder à un contrat aidé (donc moins cher qu'un/une contractuelle pour la mairie + accès à une formation pour moi pour me former sur les derniers points inconnus du monde des bibliothèques - les mêmes qui m'ont fait rater le concours, si c'est pas merveilleux) qui est exactement la même chose que ce que veut mettre en place la mairie soit un contrat d'avenir (en fait les contrats d'avenir dépendent du même régime juridique mais sont réservés aux jeunes non-diplômés de moins de 26 ans) sauf qu'ils peuvent m'embaucher avec mes 30 ans presque là.
Du coup je me garde l'info sous le coude car il y a l'offre du musée de Bourgeaux, qui m'intéresse plus car 1. c'est un musée 2. c'est entrée directe dans la fonction publique (avec le contrat aidé je ne suis que contractuelle, il faut encore que je passe le concours). L'offre de Bordeaux périme au mois d'octobre où il faut que le poste soit pourvu.
Donc voilà, à moins qu'ils trouvent un jeune diplômé maximum d'un BEP qui ait envie de gérer une bibliothèque (j'ai un peu un doute), sinon je crois que je suis très près d'entrer dans le monde merveilleux de la cul et de valider cette lutain de résolution n°1 qui traîne depuis 5 ans.
La formation - l'Espoir #16
La nouvelle est tombée hier matin : Johm est accepté à sa formation.
La promesse que lui avait fait l'ancien recruteur qu'il serait pris à la prochaine session s'est donc réalisée. Même si ledit recruteur a été viré entre temps et que la session a eu lieu avec 7 mois de retard.
Les 4 prochains mois vont être un peu reposants car par la magie du RSA rétroactif nous allons toucher le RSA et la rémunération de formation de Johm en même temps. Ce qui veut dire qu'après la formation, on passera deux mois sans revenu du tout. Donc il faut qu'on mette de côté et qu'on soit bien sérieux mais QUAND MEME.
Cette nouvelle clarifie un peu les prochains mois. Pas de recherche de travail à Barcelone, a priori pas de BTS de compta (sauf si John réussit à être embauché en février, juste après la formation).
Ca complique évidemment une éventuelle embauche sur Bourgeaux pour moi mais bon on est plus à ça près après ces années de précariat, au pire on repartira à distance comme au début de notre relation pendant quelques mois, le temps de trouver une solution.
Dans tous les cas l'Héritier restera à son école tant que son père sera en formation et s'il fallait déménager, on fera la transition tranquillou après les vacances de Noël.
Je me suis d'ailleurs rendue compte en en parlant avec Johm que je n'arrive pas à croire que je vais être embauchée dans le merveilleux monde de la cul.
Je n'en ai pas parlé dans mon entourage tellement ça me paraît une lointaine chimère, une sorte de rêve qui me tiendra debout quinze jours jusqu'à ce que je retourne à ma vie de mère au foyer qui prépare des concours impossibles.
La promesse que lui avait fait l'ancien recruteur qu'il serait pris à la prochaine session s'est donc réalisée. Même si ledit recruteur a été viré entre temps et que la session a eu lieu avec 7 mois de retard.
Les 4 prochains mois vont être un peu reposants car par la magie du RSA rétroactif nous allons toucher le RSA et la rémunération de formation de Johm en même temps. Ce qui veut dire qu'après la formation, on passera deux mois sans revenu du tout. Donc il faut qu'on mette de côté et qu'on soit bien sérieux mais QUAND MEME.
Cette nouvelle clarifie un peu les prochains mois. Pas de recherche de travail à Barcelone, a priori pas de BTS de compta (sauf si John réussit à être embauché en février, juste après la formation).
Ca complique évidemment une éventuelle embauche sur Bourgeaux pour moi mais bon on est plus à ça près après ces années de précariat, au pire on repartira à distance comme au début de notre relation pendant quelques mois, le temps de trouver une solution.
Dans tous les cas l'Héritier restera à son école tant que son père sera en formation et s'il fallait déménager, on fera la transition tranquillou après les vacances de Noël.
Je me suis d'ailleurs rendue compte en en parlant avec Johm que je n'arrive pas à croire que je vais être embauchée dans le merveilleux monde de la cul.
Je n'en ai pas parlé dans mon entourage tellement ça me paraît une lointaine chimère, une sorte de rêve qui me tiendra debout quinze jours jusqu'à ce que je retourne à ma vie de mère au foyer qui prépare des concours impossibles.
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Ca fait du bien de lire quelqu'un qui ne baisse jamais les bras. A vrai dire je ne sais pas comment tu fais. Je n'ai pas pris la moitié des claques professionnelles que tu as prises et pourtant là, j'ai envie de tout laisser tomber !
Tout le monde me dit ça ("je ne sais pas comment tu fais"). Moi je me dis à moi-même "mais je ne sais pas faire autrement en fait !!!" ;)
Sinon ce matin c'était réunion avec les vraies bibliothécaires, un pied monumental. Je savoure.