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Objectif Lune

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Objectif Lune

Par où commencer

Après deux jours à méditer ce retour de la Petite Voix, essayer de discerner en mon for intérieur d'où le trouble venait (pas de moi donc) et qu'il s'agissait bien d'une intuition forte venue du plus profond de mes tripes (que je me suis jurée d'écouter depuis M.), j'ai pris le taureau par les cornes et je me suis jetée à l'eau.

 

J'en ai parlé à mon mari.

 

Mais pourquoi tu ne m'as rien dit avant ?

 

(oui parce qu'en fait ça couvait depuis quelques mois déjà, disons que je sentais un malaise grandissant avec ce garçon à peu près depuis que j'ai démissioné de la paroisse - il y a 8 mois donc).

 

Parce que ce n'est pas facile d'"accuser" sans preuves (je n'en ai toujours aucune d'ailleurs), juste sur la base d'une intuition, surtout quand on a une légère tendance à l'érotomanie.

Il est d'ailleurs totalement possible que tout ceci ne soit qu'une émanation de mon psychisme.

 

Puis mon cher mari a fait un truc de fou... il a fait une blague.

 

Dans ma réaction à cette blague, il y avait le mot que je cherchais à mettre sur cette sensation depuis une semaine.

 

Ah non non je ne peux pas imaginer ça, c'est la panique à bord là !

 

Prononcer ce mot m'a libérée.

 

A présent tout est clair dans ma tête et je sais que je peux m'appuyer sur mon mari en cas de retour de la panique.

 

Je sais que la guerre n'est pas gagnée, mais OUF quand même pour cette petite victoire sur ce gros gros merdier*.

 

Pour la suite, mon mari désapprouve de prendre des distances.

Tout simplement parce que c'est impossible à moins de déménager et que je n'ai rien à me reprocher vu que le malaise ne vient pas de moi, il me suffit juste de continuer à être comme je suis depuis toujours avec lui en essayant de désamorcer la panique quand elle survient.

 

Maintenant que tu le sais, il faut que tu sois blasée quand le malaise survient genre "pff il me lourde ce gars à me mettre mal à l'aise" et à force ça ne te fera plus rien.

 

Etant donné que mon mari n'avait pas remarqué que j'étais en panique en présence de ce garçon les huit mois précédents (ça ne m'arrive pas à chaque fois en sa présence mais il y a eu 1 ou 2 fois bien précises dont lui n'a aucun souvenir), ça m'a aussi rassurée sur ce que je pouvais avoir transmis aux jeunes et aux autres pèlerins à l'insu de mon plein gré.

 

Nan parce que bon dans les souvenirs de pélé à raconter aux parents, si on peut éviter "y'a un truc bizarre qui s'est passé entre mon animatrice et un des curés", c'est quand même mieux.

 

*il va d'ailleurs falloir que je rouvre le blog de la Petite Voix pour me sortir tout ce merdier de la tête, une conséquence inattendue de la résolution de travailler sur ma rédaction... be careful what you wish for.

 

Je reviens

Je suis rentrée du pélé en Bretagne hier soir.

 

La bonne nouvelle c'est que c'était un magnifique pélérinage, très profond, que j'ai reçu beaucoup de grâces, que le groupe a super bien fonctionné, que mes jeunes ont été nickel chromes adorables et que j'ai survécu à 5 jours avec des types sexistes en soutane sans en frapper un.

 

La mauvaise c'est que les obscurations sont définitivement de retour en 2013, que j'ai assisté totalement impuissante à l'installation et à la répétition de ces mêmes schémas éternels qui me retournent le cerveau et m'empêchent de dormir.

 

La très mauvaise nouvelle, c'est que ça ne vient pas vraiment de moi car en prenant les choses rationnellement, je ne suis pas attirée. Mais je suis mal à l'aise avec ce garçon, il se passe quelque chose entre nous qui ne devrait pas et qui m'effraie, donc ma conclusion pour le moment c'est que ça vient de lui.

 

Le problème c'est que lui, il est tabou, on ne touche pas.

 

En fait le problème principal n'est pas tant l'existence du tabou, bon ben maintenant, quoi que ça soit,  que ça vienne de lui ou pas, le ver est dans le fruit, c'est en moi, il va falloir faire avec.

Nan le problème c'est que pour "faire avec" il faut que je me sorte de ce merdier, que je coupe les ponts avec ce garçon et que pour le moment je ne vois vraiment pas comment faire ou par où commencer.

 

Le retour de Mademoiselle

Résumé des (très très très vieux et lointains) épisodes précédents :

 

Au lycée, Johm avait une meilleure amie, Mademoiselle. Une fille sympathique au premier abord, que je connaissais avant de le connaître car nous avions fait un camp de préparation aux Jihemjis de Rome ensemble. Un des problèmes de Mademoiselle, c'est qu'elle a été longtemps la seule fille au milieu d'un groupe de mecs et que tous essayaient de trouver un moyen de moyenner (sauf Johm qui la considérait comme "sa soeur").

Quelques années après le lycée, Mademoiselle a retrouvé un des membres de la bande, qu'elle dragouillait plus ou moins alors qu'elle était en couple. Lors d'un rendez-vous, elle l'a embrassé (le monsieur était transi d'amour pour elle depuis le lycée) puis s'est rétractée en brisant le coeur de ce garçon (relou mais qui n'avait rien demandé) (le copain officiel n'a rien su).

Ce qui nous a valu une engueulade monumentale suivie d'une rupture avec Johm car je lui ai dit qu'elle était un peu "Charlotte" sur les bords (une amie du lycée qui a trouvé le moyen de tromper son copain devant tout le monde lors d'une soirée organisée chez elle) lorsque j'ai pris connaissance des faits. OUI OUI nous avons rompu quelques jours pour cause de (tout petit) langue de putage de ma part au sujet de la sainte Mademoiselle, c'est vous dire la place importante qu'elle avait aux yeux de Johm à l'époque.

BREF.

 

Une des caractéristiques de Mademoiselle, c'est qu'elle perd facilement le contact.

Comme c'était quand même sa meilleure amie du lycée, Johm l'a contactée l'année dernière pour l'inviter à notre mariage. Et lui apprendre en même temps que nous avions un enfant qui était dans sa deuxième année, vous dire combien ils sont restés proches depuis l'affaire de l'insulte charlottante.

Elle est venue avec un gars qu'on savait même pas si c'était le même avec qui elle était la dernière fois qu'on l'avait vue (et donc si c'était lui qui était avec elle lors de l'affaire du baiser). Pour éviter les gaffes, on ne lui a posé aucune question personnelle et on ne l'a jamais appellé par son prénom. J'espère qu'il ne nous déteste pas trop d'avoir donné l'air de nous en foutre royalement de lui.

 

Il y a quinze jours, le téléphone de Johm sonne un dimanche matin. C'était Mademoiselle qui faisait du rangement chez ses parents et venait de retrouver une série de BDs de Léonard qu'elle avait emprunté à Johm lorsqu'ils étaient au lycée (il y a plus de 10 ans donc).

"Ah ben tu devineras jamais qui je viens d'avoir au téléphone et qui débarque d'ici 20 minutes".

 

La maison n'étant pas spécialement rangée, ça a été un peu la panique.

Surtout que par la loi de Murphy des maisons pas rangées, Johm a fait entrer Mademoiselle dans la cuisine, soit la seule pièce où nous n'avions pas fini de cacher le désordre dans les placards (y'avait notamment des restes de la veille qui traînaient sur la table et que Johm devait ranger "tout de suite après avoir joué 5 minutes après le repas promis", repas de la veille donc)(vis ma vie avec un ado de 15 ans dans un corps de presque 29).

J'ai discuté vaguement avec elle une quinzaine de minutes pendant lesquelles on a bien senti qu'on avait pas la même vie qu'elle. Ce n'est pas qu'elle était spécialement arrogante mais vu ses réflexions, on sent qu'on en est pas au même point dans la vie ("vous avez acheté ? Nan parce que moi j'ai envie de me poser maintenant et d'avoir un jardin, je dois vieillir"). (MERCI de nous rappeller qu'on est vieux et pauvres).

 

Puis bon il fallait s'occuper de l'Héritier qui courait partout en disséminant des morceaux de pain (l'Héritier DETESTE quand on reçoit de la visite et qu'on discute avec des gens, en bon enfant qui se respecte il va faire toutes les bêtises possibles pour attirer à nouveau notre attention), donc j'ai laissé Johm et sa meilleure amie du lycée discuter tranquillement.

 

J'ai entendu vaguement des bribes de temps à autre qui m'ont juste fait me dire qu'elle faisait bien partie de leur groupe de clowns à venir se plaindre CHEZ NOUS de sa situation de fille en CDI. Je pense qu'on ne leur a jamais expliqué à aucun les précautions oratoires pour ménager son entourage.

J'étais quand même en train de me dire qu'on pourrait l'inviter à la crémaillère, ça serait sympa.

 

Quand elle est partie, Johm m'a dit "bon ben Mademoiselle j'avais pas discuté avec elle depuis le lycée, mais en fait c'est pas une grosse perte".

 

apparemment elle n'a fait que cracher sur la gauche, les contrats d'avenir, "ces gens sans compétences  et inutiles que nos impôts vont financer alors que les administrations sont déjà pleines de gens sans compétences et inutiles alors qu'on pourrait embaucher à la place des gens formidables comme vous"

(merci mais je ne suis pas jalouse de gens sans qualifications qui vont faire du café et des photocopies pour des clopinettes)

 

Ah oui bon la crémaillère peut-être pas alors.

 

Je n'ai évidemment rien dit mais y'a une petite moi de 2004, qui a eu son petit coeur brisé pendant quelques jours pour pas grand chose, qui s'est immédiatement sentie VENGEE. NA.

 

I'll think about it tomorrow - l'Espoir#8

gone with the wind 

Hier soir le suspense qui entourait la dernière piste de boulot de Johm s'est levé.

Une fois de plus, il n'a pas eu le poste.

 

C'était sa piste la plus sérieuse depuis 18 mois qu'il cherche du travail. Encore foiré.

 

Je ne lui en veux pas car je sais qu'il a donné son maximum.

 

Mais c'est chiant car je ne sais pas quand nous pourrons retrouver une vie à moitié normale où on peut sortir de la survie quotidienne et enfin se dire que la situation restera stable d'ici le mois prochain.

 

Nous avons rendez-vous demain pour ouvrir un dossier RSA.

Nous avons un bac+3 et un bac+5 et nous ferons donc demain officiellement parti du Quart Monde.

Mais OU et QUAND est-ce que nos vies ont foiré ??? Qu'avons-nous fait pour mériter ça ?

 

Hier soir, j'en avais gros sur la patate. Au bord des larmes, j'ai pensé à la chanson de Bénabar...

 

Ca ira mieux demain... du moins je l'espère,

parce que c'est déjà ce que je me suis dit hier.

 

Demain en l'occurence, c'était le jour de l'arrivée de notre hôte.

Mis à part qu'il a visité en premier la seule pièce de la maison que je n'avais pas eu le temps de briquer de fond en comble, ça s'est très bien passé.

Il est très gentil, poli et bien élevé et est content de pouvoir vivre à la campagne (il vient de la campagne) pendant sa formation. Il aime les enfants manifestement, bref il a le profil parfait pour venir chez nous !

 

En briquant les WC et la salle de bain ce matin, je me suis dit que d'une certaine manière, accueillir des hôtes chez nous, c'était réaliser une des orientations de notre prière des époux : ouvrir notre foyer aux autres et savoir offrir l'hospitalité (le surnom du saint patron de Johm).

Ca serait vraiment chouette si nous avions d'autres réservations, histoire de ne pas plonger trop longtemps dans le Quart Monde, histoire de continuer à me lever le matin avec un but concret dans la journée, histoire d'avoir l'impression que l'avenir sera meilleur.

 

La chanson de Bénabar m'a rappellé la fin de Autant En Emporte le Vent, un de mes films fétiches. En fait la fin de chacune des parties...

 

«Je jure devant Dieu, je jure devant Dieu que je ne me laisserai pas abattre ! J’aurais le dernier mot et lorsque ce cauchemar sera terminé, je jure devant Dieu que je ne connaitrais jamais plus la faim. Non ! Ni moi-même, ni les miens ! Dussé-je mentir, voler, tricher ou tuer, je jure devant Dieu que je ne connaitrai jamais plus la faim.»

 

" J'y penserais demain... (...) Tara ! La maison ! Je vais rentrer à la maison. (...) Après tout, demain est un autre jour !"

 

J'avais des frissons partout en revoyant ces images... après tout ce n'est pas un de mes films fétiches pour rien !

J'ai regardé l'extrait encore et encore et encore jusqu'à ce qu'un petit bout d'espoir revienne.

 

J'ai bien fait, le lendemain a été une belle journée.

 

L'Ecole

Une des joies quand tu t'occupes d'un petit Héritier, c'est qu'il te faut penser, quasiment dès la sortie de la maternité, à te préparer à le mettre à l'Ecole.

 

Sans rire, alors que je rendais visite à ma copine de lycée pour rencontrer son fils de trois mois, la première chose qui est sortie de ma bouche a été "oh c'est super vous avez l'école à deux pas".

 

Ne cherche pas à échapper à la pression sociale, c'est impossible.

 

Donc l'Ecole. Un super super enjeu. Enfin un des super super enjeux tellement toute ta vie semble être un enjeu permanent.

 

Personnellement je ne suis pas trop angoissée par l'Ecole. Déjà je vis à la campagne. Ensuite mon expérience m'a appris que l'Ecole, c'est important, mais ce qui est au moins aussi important, c'est LES PARENTS.

J'ai grandi de ma naissance à mes huit ans dans une cité du 9-5 où j'ai eu la chance (et je le pense sérieusement) d'acquérir une certaine expérience de la diversité française (bon en clair on était trois enfants blancs par classe).

CERTES mes parents ont assez vite déménagé pour éviter à leur progéniture le collège du quartier réputé pour son trafic de drogue. J'ai d'ailleurs appris avec désolement, en retournant voir "ma" cité lorsque je suis venue étudier à Paris, que Brice, mon charmantissime voisin congolais, qui s'occupait de moi et de ma soeur à la cantine était devenu un vrai caïd et croupissait en prison.

CERTES je n'ai découvert qu'à l'âge de huit ans qu'on pouvait faire du vélo dans les rues librement (nous ne sortions quasiment jamais de l'appartement), des rues où il n'y avait ni tags, ni terrains vagues et où les poubelles n'étaient pas cramées et ne sentaient pas le pipi. Qu'il existait des écoles où il n'y avait AUCUNE personne de couleur (le GROS choc culturel).

 

Cela dit en arrivant en CM1 dans cette nouvelle vie, rien ne me différenciait de mes camarades au niveau scolaire.

Je suis bien consciente que c'est évidemment grâce à l'Ecole (auquel toute ma famille voue un culte de manière générale de génération en génération) mais que c'est aussi, pour une grosse partie, grâce à ma maman.

Je ne suis pas donc pas trop angoissée pour l'éducation de l'Héritier, si l'Ecole (du moins pour le moment la maternelle et le primaire) est un peu défaillante, c'est ma maman moi qui prendrais le relais.

 

**********

 

Nous n'avons pas spécialement pensé à l'école de l'Héritier avant de déménager.

Très exactement, c'est quand Johm a appris que la maison se libérait et qu'il hésitait à retourner dans la ferme familiale que je lui ai fait remarquer qu'en nous installant là-bas l'Héritier irait ensuite dans la même école que lui. Je sais que ça a fait mouche.

 

Bon manque de pot, la commune d'origine de Johm est de l'autre côté de notre mur. Donc techniquement l'Héritier doit aller dans l'école de la commune où nous habitons.

 

Assez sereinenement je me rends toutefois à la mairie de la commune d'à côté (où est l'école convoitée donc) pour demander quelles sont les modalités d'inscription pour les relous qui vivent dans une ferme à cheval sur deux communes.

J'étais d'autant plus sereine que j'avais lu dans le journal municipal de la commune d'à côté (que je reçois dans ma boîte aux lettres) qu'ils avaient besoin de six inscriptions à la rentrée pour garder une de leurs classes.

 

La secrétaire de mairie m'explique donc que je suis rattachée à l'autre école mais qu'avec un courrier au maire de la commune où je réside, je pourrais inscrire mon fils dans l'école convoitée, vraiment il n'y aura aucun problème.

Jusqu'ici tout allait bien.

 

"Cela dit de vous à moi, j'ai inscrit mes enfants dans l'école de votre commune et elle est beaucoup plus adaptée pour des tout-petits, il y a une cantine, enfin vous voyez ce que je veux dire".

 

Je ne voyais absolument pas ce qu'elle voulait dire, j'étais trop occupée à méditer sur le fait qu'on peut réussir à décrocher un concours de la fonction publique en n'ayant pas de problème éthique à faire la pub de la collectivité d'à côté au détriment de celle où on bosse.

 

Du coup je suis rentrée chez moi perplexe.

Est-ce que c'est vraiment mieux la cantine ?

Est-ce que j'ai vraiment envie de faire partie des parents relous qui écrivent aux élus pour demander des dérogations ?

Puisque l'école de la commune où nous résidons a meilleure réputation (enfin selon une seule personne pour le moment), est-ce vraiment la peine de se faire suer à faire un courrier au maire ?

 

Parce que bon au final si nous souhaitons inscrire notre fils dans cette école, c'est uniquement par attachement familial. Il a été baptisé dans la commune d'à côté, mon beau-père siège au conseil municipal et la cousine de l'Héritier va entrer aussi dans la même école l'année prochaine dans la classe supérieure.

Mais est-ce que c'est un critère légitime au fond ?

 

Donc Johm est allé se renseigner auprès de son père.

Qui est devenu fou et lui a demandé le nom de la personne qui avait osé nous conseiller d'aller nous inscrire à côté.

Heureusement pour la secrétaire de mairie, Johm ne savait ni son nom ni sa fonction.

 

(mais bon c'est bien ce qu'il me semblait, c'est pas trop bien vu d'aller proposer aux gens de s'inscrire à côté quand la collectivité pour laquelle on bosse a besoin d'inscriptions)(je devrais peut-être passer le concours de secrétaire de mairie, il a l'air accessible)(je blague bien sûr) (je l'ai déjà passé et je me suis rétamée aux écrits)(lol)(et maintenant si vous le voulez bien, nous allons sortir de ce paragraphe de parenthèses en italique)

 

Johm a aussi appris du coup que son père avait déjà pré-inscrit l'Héritier depuis janvier et donc qu'on avait pas trop le choix. Quand mon beau-père allait-il daigner nous le dire, c'est un mystère perdu pour l'Histoire.

 

De mon côté, j'ai demandé son avis à ma mère qui s'est exclamée que la cantine ce n'était pas adapté du tout pour des tout-petits qui sont bien trop petits pour manger tout seuls et que pour le bien-être de l'Héritier, il valait bien mieux que j'aille le chercher à midi pour lui donner à manger tranquilles à la maison.

Quand suis-je censée aller travailler pour gagner de quoi lui donner à manger, pour ma maman cette question ne rentre apparemment pas dans l'équation où la petitesse de l'Héritier est le seul critère à respecter.

 

Nous avons aussi demandé son avis à la tante de Johm (et marraine de l'Héritier) qui nous a affirmé avoir été très satisfaite de la maternelle pour son fils aîné tout en nous apprenant qu'elle viendrait chercher sa fille tous les midis pour aller ensuite manger chez la grand-mère de Johm et qu'elle pouvait tout à fait prendre l'Héritier en même temps.

 

La morale de l'histoire c'est donc que même si tu n'es pas angoissée par l'Ecole, tu vas te prendre la tête sur le sujet.

 

 

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