Le plan C, c'est mon copain, il occupe toutes mes soirées.

 

Donc dans l'EVENTUALITE où je candidaterais pour 2015 à cette licence professionnelle de guide conférencier, il me faut valider en 2014 un séjour d'un mois minimum dans un pays hispanophone.

 

2014, une année où qu'il serait possible que je passe UN MOIS en Espagne à parler castellano.

 

PAILLETTES DANS LES YEUX

 

Ce week-end, ma soeur (qui est restauratrice)(d'oeuvres d'art)(nan parce que des fois les gens comprennent qu'elle a un restaurant si je ne précise pas) me parle alors d'un stage à Venise auquel elle s'est inscrite pour restaurer des fresques (en gros tu payes pour avoir le droit d'être bénévole).

"Normalement c'est pour les amateurs, mais dès qu'ils apprennent que tu as fait des études dans tel ou tel domaine, ils te confient des tâches à ton niveau"

Donc il est envisageable de faire un stage dans mon domaine en Espagne.

 

ETOILES DANS LES YEUX

 

J'expose à ma soeur ma problématique et là elle a cette idée de génie que je me demande comment je n'ai pas pu y penser seule 'mais pourquoi tu ne cherches pas un stage au MEXIQUE ?".

Vérification faite, le site de Teotihuacan (un exemple AU HASARD) reçoit des bénévoles pendant un mois l'été pour inventorier et monter des actions de valorisation du site. Mais le site de Palenque aussi (la Riviera Maya pendant un mois, rien que ça).

 

METEORITES DANS LES YEUX

 

Bon donc concrètement dans le cadre de la licence professionnelle, l'Espagne suffira (et sera plus facile à organiser et à financer).

Mais je garde l'info sur le Mexique qui n'est pas tombée dans l'oeil d'une aveugle.

Renaud - Miss Maggie

Lundi j'étais en visite à mon papa à Poitiers.

 

En visitant la ville (qui est SUPER SUPER belle), je 'm'arrête dans un café pour prendre un sandwich et sur l'écran géant branché sur Itélé tourne des images de Miss Maggie.

 

OH MERDE ELLE EST MORTE me dis-je spontanément.

Puis je lis qu'elle a fait une attaque à 87 ans. Ah oui bon ça va quoi, elle a eu une longue vie quand même.

 

Puis au fur et à mesure que les jolies images de Miss Maggie défilent sur l'écran (je n'ai pas le son), j'ai la haine qui monte.

Je pense aux mineurs, je pense au capitalisme, je pense à ces bribes que j'ai retenu de son gouvernement et au peu que j'ai réussi à comprendre à travers le prisme doré de l'enfance. Je pense à la chanson de Renaud, je pense que je ne suis pas triste en fait, que je ne vais pas aller danser sur sa tombe mais qu'elle ne va pas me manquer, nous manquer.

Puis alors la tournée des hommages me donne la gerbe. Je sais que quand on est président, il faut saluer la mort des autres chefs d'état. Mais quand on se prétend "socialiste", on ne peut pas ne rien dire.

 

Puis bon heureusement le jour se lève dans les Amériques et Mushroom (qui est super militant dans son exil québecquois) poste des tas de trucs sur Miss Maggie.

Dont cet article : Zombie Tatcher

 

Au fur et à mesure de ma lecture, y'a plein de trucs qui se mettent en place dans ma tête :

 

"There is no alternative"

 

"Tatcher a aidé à installer une suppression du pouvoir d'imagination de l'humanité parmi les plus dramatiques et les plus réussies depuis l'invention de l'Eglise Catholique"

(je ne suis évidemment pas d'accord avec la fin de la phrase, l'Eglise Catholique ayant pour moi apporté l'espérance éternelle à l'humanité même si je comprends le point de vue)

 

Mais le plus stupéfiant, ce que j'ignorais mais finalement ça ne m'étonne même pas, c'est la fin de l'article :

 

In the 1980s, she unapologetically defended the Apartheid regime in South Africa, stating that Mandela’s ANC “is a typical terrorist organisation” and “anyone who thinks it is going to run the government in South Africa is living in cloud-cuckoo land.”

Dans les années 1980, elle a défendu sans aucun remords le régime de l'Apartheid en Afrique du Sud, déclarant que l'ANC de Mandela "n'était qu'une organisation terroriste comme les autres" et que "quiconque pensait qu'ils pourraient gouverner l'Afrique du Sud vivait la tête dans les nuages"

 

L'article, étant militant, conclut que c'est au tour de ceux qui vivent dans les nuages en dénonçant le libéralisme économique de prendre le pouvoir à présent.

 

Je n'irais pas jusque là.

 

Mais en fin de compte, ELLE EST MORTE QUOI. LA figure du libéralisme est MORTE.

 

Des fois les signes sont tellement gros que je passe à côté sans presque les voir.

Y'a un autre problème avec le plan C.

 

C'est mes ovaires.

 

Quand j'ai réalisé que le plan C impliquait éventuellement de passer 2014 à bosser comme une dingue pour décrocher la carte de guide, elles n'ont pas été contentes du tout.

Je les entendais hurler NAN MAIS TU VAS PAS REPRENDRE DES ETUDES ALORS QUE NOUS TOUT CE QU'ON VEUT C'EST UN NOUVEAU BEBE.

 

Il est temps de faire mon coming-out (enfin pour vous qui ne me voyez pas dans la vraie vie car je pense que sinon tout le monde m'a grillée).

 

Depuis cet automne je lutte sempiternellement avec l'horloge biologique qui me hurle toutes les secondes ou presque "DEPECHE TOI DE FAIRE LE SECOND".

C'est irrationnel et stupide mais c'est ainsi.

Je SAIS que ce n'est pas le moment, que notre situation est plus précaire que jamais et qu'un enfant de plus ne nous aidera pas à l'améliorer. Mais tout ce que je peux savoir, les ovaires s'en moquent. Et elles ne sont pas du genre à se faire discrètes.

 

Puis bon soyons honnêtes, je ne veux pas d'un enfant unique. Je veux au moins 2 enfants. Et je ne les veux pas 10 ans d'écart entre eux. Déjà 4 ans je trouve que c'est trop.

 

D'autant plus que j'aimerais éviter le psychodrame des courbes de cycle et autres obsessions des femmes qui attendent d'attendre un enfant, toute cette horrible déprime pré-partum que la vie m'a généreusement évitée pour le premier. Et je me dis que plus j'attends, plus ma fertilité décline (bon pas d'un an sur l'autre mais si j'attendais d'avoir eu un concours et d'être titularisée, c'est pas avant 4-5 ans quoi).

J'en suis déjà au point où apprendre que quelqu'une est enceinte crée une tempête de poussière au fond de mon coeur, je ne tiens vraiment pas à aller plus loin sur cette route.

 

Ce que j'aimerais, ce n'est pas "me lancer dans les essais" à temps plein, c'est juste de pouvoir ouvrir la porte à la possibilité. Tout en sachant que si ça n'arrive pas, c'est toujours ce temps-là de gagné pour améliorer ma situation professionnelle.

 

Parce que je m'étais mis en tête de consacrer cette année 2013 aux concours AVANT que l'horloge biologique ne se réveille, alors pour le moment je tiens bon. Puis Johm n'a toujours pas d'emploi, donc c'est complètement impossible pour le moment.

 

Mais ça fait 3 jours que je ne dors plus à lutter avec l'Horloge car l'année prochaine se rapproche et il va falloir que nous prenions une décision. Au moins sur l'ouverture de la porte ou non.

 

De toute façon je sais très bien qu'on finira par l'ouvrir cette porte, car je me connais assez pour savoir qu'on ne dit pas non à ses ovaires à moins d'accepter de devenir horriblement malheureux et de souffrir atrocement.

Alors je temporise, je passe mes nuits à faire des calculs sans fin sur comment réussir à trouver les sous pour élever ce second enfant qu'en plus je ne suis même sûre qu'il daignera s'accrocher un jour dans mon ventre.

Sur quelle période est la moins pire pour s'autoriser à tomber enceinte

Se déclarer en auto-entrepreneur avant ? pendant ? après ?

Prendre un job de merde pour avoir droit au moins au congé maternité ? Mentir à son employeur lors d'un éventuel entretien en disant qu'on ne veut pas d'enfant rapidement ?

Attendre d'avoir tous les résultats de tous les concours 2013 ou anticiper parce que de toute façon il faut 18 mois après avoir décroché un concours pour trouver un emploi dans la fonction publique et donc que théoriquement ça laisse le temps d'accoucher et d'allaiter un enfant ?

Attendre la titularisation (dans l'éventualité qu'on ait eu et un concours et décroché un emploi dans la foulée) ou prendre le risque d'un congé mater pendant le stage ?

 

Combien de temps je peux encore attendre avant de devenir complètement dingo, frustrée et complètement possessive avec mon unique enfant ?

 

Faut-il déjà faire le deuil au vu du contexte économique et de la totale on-avancée de mes plans pros depuis 5 ans ?

 

Vous l'aurez compris, c'est déjà un peu fatigant d'être précaire mais en ayant en plus ENVIE d'un second enfant, c'est carrément épuisant.

C'est donc l'excitation la plus totale autour de moi depuis qu'un monsieur va venir dormir dans notre chambre d'amis contre de l'argent.

 

Mais quelle bonne idée. Quelle aventure. Etc.

 

Pour moi ça ne change rien concrètement à ma situation de précaire.

Car quand bien même nous aurions d'autres réservations ensuite voire que le plan C décolle et m'offre un avenir professionnel, ça veut dire que je serais auto-entrepreneur et que je peux me brosser pour un éventuel congé maternité, un congé parental ou la retraite si elle existe toujours ou si je ne meurs pas d'un cancer avant d'atteindre l'âge (je suis l'optimisme incarné).

 

Et puis le coup de grâce.

Donc dans le plan C, y'a l'idée de devenir guide pour les gens que je loge. Ce qui est illégal sans carte de guide-conférencier.

Jusqu'à l'année dernière, il fallait passer un concours pour obtenir ladite carte. Donc je me disais, ok un concours, c'est bon, je gère. Si je l'ai pas la première année, je l'aurais la seconde ou la troisième. Je vais bien finir par réussir une de ces saletés de concours nondidjiu.

 

Sauf que le statut d'e guide-conférencier a été réformé "pour faciliter l'accès". (je ne sais pas qui va avoir l'accès facilité, en tous cas pas les vieux jeunes diplômés)

Maintenant il faut "juste" une licence professionelle "guide-conférencier" ou un master avec 3 UE sur le métier de guide-conférencier pour obtenir le statut. Ce que mon master pro, décroché il y a 5 ans, ne contient pas puisque forcément ils ne pouvaient pas prévoir que la loi allait changer.

 

Résultat des courses : si je veux mener à bien le plan C, je dois reprendre des études.

 

J'apprends donc en plus :

1. qu'avant de reprendre lesdites études il me faut un stage de 1 mois dans un pays non francophone et non anglophone avant de pouvoir intégrer une licence pro car il faut que je maîtrise DEUX langues vivantes
2. la licence pro se fait en Ariège pour ma région (c'est pas super loin mais c'est pas la porte à côté non plus)
3. si je veux une carte en septembre 2014, je dois m'inscrire avant le 13 mai de cette année. Si je rate le coche, c'est pas de carte avant l'automne 2015. Etc etc.

 

Et là ben je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdue.

 

La seule chose que je sais, c'est que le plan C, c'est aussi mal barré que le reste quoi.

 

Je t'en foutrais des "accès facilités".

Hipster Djisus

"Tu sais quoi, la semaine sainte arrive. Courage, courage !"

que m'a dit Pamela quelques jours après cette saleté de concours raté.

 

Je vous avoue, mon moral étant assez bas à ce moment-là, je me suis dit que ça allait être le parcours du combattant ce WE de Pâques.

Et finalement non. C'était juste bien.

 

Le Jeudi Saint nous sommes allés dans la paroisse de ma mère car les horaires nous arrangeaient mieux.

Ce qui nous arrangeait encore plus mieux c'était dans la paroisse de Pierre mais on a pas pu y aller pour cause de rdv coiffeur reporté car je suis la pire mère du monde qui laisse son enfant jouer avec les clefs de la voiture et donc les cacher Dieu seul sait où.

"L'Héritier où sont les clefs de la voiture ?

- La voiture, elle est là...

- oui merci mais c'est LES CLEFS que je cherche

- Les clefs, parties."

(sachant que je l'ai laissé jouer avec les clefs de la voiture le temps de retrouver mon chéquier pour qu'au final la coiffeuse ne me fasse pas payer, ironie du sort)

(les clefs sont toujours portées disparues, nous avons fait des doubles des doubles et avons acheté un panneau à fixer en hauteur pour arrêter de laisser traîner les clés à hauteur de portée de doigts d'Héritier)

(bref)

L'Héritier était comme à son habitude intenable : 'fini chanson, bravoooo" "CHUT PAS DE BRUIT" qu'il répète au moins mille fois en hurlant quand il y a du silence et ma mère avait super super super honte. Et en même temps n'arrêtait pas de pouffer de rire, je me suis sentie un peu moins seule à ne pas savoir gérer mon gosse qui n'est pas méchant mais juste un peu bruyant quoi.

 

Vendredi Saint j'ai fait mon chemin de croix en allant au collège chercher deux nénettes du groupe de quatrièmes-troisièmes. J'ai évidemment croisé des anciens élèves qui n'en avaient rien à fiche de me voir, certains ont poussé comme des champignons (en même temps ça fait presque un an maintenant), c'était assez marrant finalement.

Puis nous avons passé une belle cérémonie de Vendredi Saint où j'ai ENFIN trouvé comment GERER mon gamin.

En fait c'est assez simple : il suffit de rester tout le temps assise avec LE livre magique que nous avons acquis le mois dernier pour mettre en place un temps de prière familial et que pour une fois je n'avais pas oublié de glisser dans mon sac.

Maïté Roche, soyez bénie jusqu'à la dixième génération

 

L'Héritier est donc resté calme 30 minutes à regarder son imagier, un TRUC DE FOU.

J'ai même réussi à capter son attention pendant 10 minutes EN SYNCHRONISATION avec la lecture de la Passion en faisant le lien avec les images du livre puis à le faire retrouver dans les tableaux présents autour de nous les personnages du livre (St Jean-Baptiste notamment qu'il a du coup contemplé longuement en silence pendant AU MOINS 3 minutes dis donc).

Bon son père a dû le sortir avant la Vénération de la Croix et rester avec lui dehors parce qu'après il avait besoin de bouger mais quand même GROS PROGRES quoi.

 

Evidemment il faut aussi que l'église ne soit pas blindée pour qu'on puisse avoir des places assises et une certaine liberté de mouvement (ce qui me semble totalement impossible à Noël).

Mais bon nous avons réussi à "prier" en famille, c'était tellement merveilleux, j'en suis encore toute attendrie en écrivant ces lignes.

 

J'ai eu ensuite mon gros moment de prière intérieure après être allée bisouter Jésus sur sa croix que c'était la première fois de ma vie que je le faisais. Ben c'était top, l'année prochaine, on retournera au même endroit (en espérant avoir à nouveau le seul prêtre du Doyenné qui ne met pas de soutane ni ne célèbre comme si on était en 1830).

 

Samedi Saint y'avait plusieurs défis. D'abord on a mangé des falafels faits maison en l'honneur de Jésus. Ils étaient plutôt bons et c'était assez marrant car on était vraiment bien dans l'esprit de Pâques à manger sur le pouce, en gros rush et à moitié habillés pour aller à la Veillée Pascale à l'heure mais pas trop pour pas perdre toute la concentration dont l'Héritier est capable à 21h en attendant bêtement dans l'église vide (défi réussi, le feu a été allumé moins de 3 minutes après notre arrivée et on avait eu le temps de bisouter toute la belle-famille).

Vous mangerez les sandales aux pieds, en toute hâte.

Voilà c'était exactement ça.

 

Veillée Pascale : déjà gros succès du feu et des cierges à allumer pour l'Héritier (mais je m'en doutais). Ensuite j'ai eu le temps de faire 5 minutes de catéchèse pour les tout-petits pendant que le prêtre lisait la prière pour les adultes.

L'Héritier a ainsi développé depuis le début de la semaine une grosse peur du noir qui le réveille en pleine nuit. Vendredi quand nous sommes entrés dans l'église dans la pénombre, il a passé plusieurs minutes à me répéter "pas peur du noir" "pas peur du noir". Samedi, devant le feu, je lui ai donc rappelé la première page de son livre où Dieu crée la lumière et le feu pour ne plus qu'on ait peur du noir, plus jamais jamais.

Ensuite le livre magique a fait son office et l'Héritier n'a presque pas pourri l'homélie du prêtre en courant partout dans une église à moitié vide. Notons qu'à la fin de l'homélie le prêtre (le même que la veille) s'est adressé à l'Héritier en rappellant que Jésus avait laissé venir à lui les petits enfants, même ceux qui courent partout, et que c'était eux l'avenir de l'Eglise. A moitié la honte seulement donc.

Nous nous sommes éclipsés presque super discrètement pendant la Litanie des Saints car il était déjà 22h30 c'est clairement l'heure d'aller au dodo pour l'Héritier (puis la Litanie des Saints merci mais non merci).

 

Ensuite, une fois l'Héritier couché chez mes parents qui étaient chargés de veiller sur son sommeil, nous devions rejoindre ma filleulle Medissia qui fêtait ses 30 bougies dans un bar à Mytown.

J'avoue, j'appréhendais un peu la soirée à devoir raconter le point de rien du tout où en est notre vie professionelle devant une assemblée de trentenaires accomplis professionnellement (sauf ma copine d'enfance).

Et en fait les trentenaires accomplis n'avaient rien à raconter, c'est limite nous qui avons été les stars de la soirée avec notre chambre à louer, on a presque battu le futur voyage au Costa Rica de Flash en terme d'excitation.

La précarité, un aliment à sujets de conversation passionnants donc. C'est sûr que par rapport à des gens en CDI depuis mille ans, nous qui ne savons pas ce que nous ferons le mois prochain, on est les aventuriers du quotidien !

Du coup on a passé une très bonne soirée, je ne me suis jamais sentie aussi jeune et je ne faisais que penser à mon voyage secret à Jérusalem en sautillant sur place d'excitation.

 

Le dimanche matin, avec un peu la tête dans le tutu, j'ai accompagné ma maman à la messe, en laissant l'Héritier aux mâles de la famille. J'ai vécu une messe de Pâques priante et joyeuse, j'ai communié dans la paix et l'espérance, voilà c'était bien.

 

Et le miracle de la chambre à louer s'est reproduit au repas familial où PERSONNE ne m'a parlé d'être prof de français mais au contraire de comment ça serait une bonne idée de devenir guide conférencière privée.

Notons que j'ai aussi eu la chance de gagater pendant une bonne demie-heure avec ma petite cousine toute neuve de 5 mois, que mes cousines plus âgées m'ont chariée en me disant qu'il était temps qu'on lance le second. Peut-être qu'elles finiront par me prendre au sérieux quand je leur dis que je suis dispo pour garder leurs rejetons au lieu de faire appel à une nounou agrémentée certes mais qu'elles ne connaissent pas, qui a en général un chien/du matos pourri/une télé allumée toute la journée/des conditions chiantes et dont elles se plaignent à longueur de temps.

J'ai aussi appris que le rêve du filleul le plus beau du monde était d'aller voir la Tour Eiffel, OHLALA un énième projet de voyage se profile à l'horizon, retenez-moi !

De toute façon il faut que je lui fasse un cadeau pour ses 5 ans cet été et sa grand-mère voudrait participer (donc tous les frais ne seraient pas à ma charge), je sens que va y avoir moyen de moyenner la suppression quasi certaine de la Pologne fin août.

 

Maintenant j'entre dans un mois d'avril de folie entre le pélé à Lourdes qui n'est pas prêt du tout, l'arrivée de l'Hôte d'ici 15 jours et le pélé en Bretagne à me tourner les pouces à surveiller deux gamines toutes calmes avec mes trois curés en soutane (ça va être la grosse teuf). Sans compter deux concours à préparer en même temps, les écrits du Graal en mai et les oraux du concours raté en juin (que je vais préparer quand même car sur un malentendu l'Espoir peut revenir).